Le gouvernement va suivre les recommandations de la Banque de France a annoncé mardi le ministre de l’Économie Pierre Moscovici en abaissant au 1er février 2013 sa rémunération de 2,25% à 1,75%.

« A 1,75%, le Livret A reste t-il un placement intéressant ? »

L’éditorialiste économique Nicolas Doze est revenu sur la décision du gouvernement d’abaisser au 1er février 2013 la rémunération du Livret A l’un des placements préférés des Français, de 2,25% à 1,75%.

Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici a annoncé que le gouvernement allait suivre les recommandations de la Banque de France et abaisser au 1er février la rémunération du livret A :

« Je suivrai cette recommandation et le taux du Livret A sera bien à 1,75 % ».

Le taux de rémunération aurait normalement du être de 1,5 % compte tenu de la formule de calcul basée sur l’inflation en 2012 mais le gouvernement a décidé d’accorder un coup de pouce d’un quart de point au motif qu’il faut préserver le pouvoir d’achat.

Le nouveau taux du Livret A, sera de 1,75%.

A 1,75%, le Livret A reste t-il un placement intéressant ?

Nicolas Doze éditorialiste économique « A 1,75% de rémunération, le Livret A devient un peu limite. A 1,75%, le Livret A rapporte encore plus que l’inflation, il dépasse encore l’inflation.

Mais si il y avait un regain d’inflation un peu soudain, il y a de grandes chances pour que votre Livret ne vous rapporte plus de l’argent et commence à vous coûter de l’argent.

Objectivement à 1,75% de rémunération le Livret A, n’est pas un placement en or mais il a ses deux éternels atouts : il est totalement défiscalisé, zéro impôts, et totalement sécurisé par l’état, il y a zéroo risque.

Le gouvernement a besoin de l’épargne des Français, mais le Livret A est en train de faire le job de Dexia la banque en faillite, et il va largement servir à financer les collectivités locales.

Donc on a monté les plafond du Livret A pour attirer l’épargne et pour espérer compenser le fait de décollecte possible, à cause de la baisse du taux. Généralement lorsque le taux baisse, il y a des gens qui quittent le le Livret A.

Deuxième raison, le gouvernement a besoin de consommation, donc il y a la volonté de préserver le pouvoir d’achat tout simplement.

Le gouvernement a fait un pari très audacieux c’est que les Français, pour préserver leur pouvoir d’achat attaqué par les impôts et par la récession, allaient puiser dans leur épargne.

Si vous en doutiez, n’en doutez plus, le Livret A c’est bien un emprunt d’état facultatif perpétuel et à taux variable » a ajouté Nicolas Doze.

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